Publiée dans l’Incorrect le 16 janvier 2019
A moins de cinq mois d’une élection européenne qui s’annonce capitale pour l’orientation globale d’une structure née il y a près de soixante-dix ans, si ce n’est pour une idée vieille quant à elle de trois siècles, les principaux partis de gouvernement d’un pays fondateur et moteur de l’Union Européenne sont incapables d’arrêter ni leur ligne, ni leur liste qui se proposeront aux suffrages des Français.
Cette paralysie devant la sanction qui s’annonce touche plus qu’aucun autre parti celui de la droite française. Une paralysie à la hauteur de la responsabilité qu’il a d’exorciser le traumatisme de 2008 causé par un « détournement de démocratie » qu’il a lui-même orchestré.